Avoir un coin icône, un « sanctuaire », un coin sacré chez soi.
L’icône exprime la présence de Dieu incarné.
En Russie, chez les orthodoxes fervents, on salue les icônes chez les gens, avant les gens.
L’icône est comme si la personne représentée était là.
L’icône n’est pas un souvenir, mais une présence.
La pratique orthodoxe accorde beaucoup d’importance à la place du corps dans la prière : se prosterner, embrasser les icônes… C’est une éducation physique de la prière qui canalise les passions du corps.
Jésus : ce n’est pas un esprit qui a été crucifié, mais un corps.
L’image des icônes : image idéale, paradisiaque : on sort du péché, on est en communion avec Dieu.
Etat d’union à Dieu dans son corps. Etre amené à un désir de Dieu, ressenti du corps, émotion physique, joie. La tristesse signifie qu’on n’est pas dans la condition de la communion avec Dieu.
Icône = image compatissante, qui donne de l’amour. L’amour et la prière pour les pécheurs.
« L’hésychaste » : la paix intérieure, l’équilibre.
Dans la vie, on peut rencontrer un père spirituel, ouvert à un discernement profond de notre personne. Mais il existe aussi des actes de paternité spirituelle, là où on ne les attend pas, et qui nous éclairent.
L’icône ne donne pas une joie terrestre, mais une joie céleste à laquelle on participe.
(Notes de stage, lundi 15 août 2011)