Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous, savoir ce que voit un autre de cet univers qui n’est pas le même que le nôtre, et dont les paysages nous seraient aussi inconnus que ceux qu’il peut y avoir sur la lune. Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier.
Suis-je des milliers de gouttes d'âme dans un corps changeant, aussi illusoire qu’un paysage ?
Ma peinture est le témoignage d’une nostalgie. Le paysage qui s’offre à nos yeux, cet espace, cette béance, est la métaphore du vide, de l’absence, de la perte et du désir que je porte en moi-même. Nous nous souvenons tous de ce que nous avons perdu, même si ce que nous avons perdu ne nous a jamais appartenu réellement. Nous nous souvenons d’un ailleurs, d’un autrefois qui hante notre âme et dont le paysage est la métaphore.
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Paysages-portraits - Fondation Veeska
Notre corps est une poussière Qui sans demeure fixe S'en va dans le vent Quelle direction prendra t-il ? Il ne paraît pas le savoir. (Haïku anonyme, entre VIIIe et XIIe siècle.) Yves Desvaux Ve...
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